Autre perception intéressante qui heurta mes pensées ce matin c’est la désertion totale (en même temps que le contact avec l'extérieur) des rendez-vous et impératifs horaires qui rythment d’ordinaire nos journées. Aucune obligation minutée, aucune activité...
J’avais vu les appels lancés sur la toile, les hymnes et les concerts de balcons qui fleurissaient dans les villes italiennes, espagnoles. L’être humain, paradoxe vivant : sujet grégaire converti pour une large partie à l’individualisme retrouve parfois...
Nous sommes un foyer, une alvéole parmi toutes les autre désormais calfeutrée dans sa membrane. 42M² pour les pieds -un lino gris- et une toiture en pente douce flanquée de deux ouvertures vitrées sur le ciel. Le matin entre toujours par la cuisine, côté...
C’était un ciel de printemps, une profondeur d’altitude azur essuyée de toute menace. Pas encore ce bleu écrasant des canicules sur lequel les réacteurs d’avions tirent leurs grands traits de nuages, non ! Nous assistions plutôt à l’éveil de mars, mars...
Mon immeuble est un minéral robuste, un carcan de vieilles pierres du XIXème siècle où s’épanchent les relations sociales ouatées et granitiques de la classe supérieure. Les étages sont bien souvent peuplés de silence, ce silence des espaces réservés,...
Grégory Parreira alias Le citadin filiforme, poète, chroniqueur (en vers comme en prose), Lecteur/clameur de mots sur tous les horizons, Animateur d'ateliers d'écriture(s) et de mise en voix.